Paru originellement aux Etats-Unis, en cinq volumes, entre 1918 et 1920, cet ouvrage qui est un des livres fondateurs de l'école de Chicago a fait l'objet d'une traduction partielle en français. Il s'agit de la partie monographique, c'est à dire le récit de vie d'un migrant polonais, Wladek Wisniewski, de sa vie au pays natal jusqu'à son émigration vers les Etats-Unis, à Chicago. Wladek Wisniewski, ancien ouvrier boulanger travaillant à temps partiel dans les abattoirs, a répondu à une annonce du Journal des Polonais de Chicago proposant de recueillir des récits de vie contre rémunération. Le récit de son histoire est systématiquement entrecoupé de commentaires plus ou moins fournis et à caractère sociologique des auteurs de l'ensemble de cette étude.
Il n'y a pas de politique policière miracle à new York dont on pourrait tirer profit par les « recettes » qu'on y trouverait pour régler nos propres problèmes d'insécurité et de délinquance. En aucun cas, la mise en pratique de la célèbre théorie du « carreau cassé » de Wilson et kelling ne peut expliquer l'apparente fortune des résultats de la réforme du NYPD entreprise par Bratton sous le mandat de Giuliani. Un pan de cette théorie peut tout autant être utilisé à New York et Chicago quand il s'agit de saturer l'espace public par une présence policière dissuasive. Un autre peut l'être qui démontre que la mobilisation des habitants ou des communautés de la ville peut avoir autant d'effets bénéfiques à terme pour enrayer la spirale du déclin urbain, telle qu'on en trouvera l'expérience documentée pour Chicago dans le présent ouvrage. Si nulle part n'existe de solution miracle, de toutes parts en revanche l'imagination est au rendez-vous aux Etats-Unis pour fonder cette croyance qu'en expérimentant de vieilles ou de nouvelles solutions chez les acteurs institutionnels ou non - acteurs qui n'avaient pas l'habitude de changer leurs pratiques - il est possible de faire reculer la délinquance réelle et le sentiment d'insécurité subjectif. (4e de couverture)
Par rapport aux Noirs et aux Hispaniques, les Asiatiques en général et les Chinois en particulier montrent des niveaux élevés d'intégration résidentielle et de réussite scolaire et professionnelle.
Comparaison entre les Empowerment zones des Etats-Unis et les grands projets de ville en France, politiques qui s'apparentent à un traitement préférentiel des quartiers pauvres par un déploiement de moyens exceptionnels et ciblés afin de faciliter leur retour à une situation où ils ne relèveront plus que d'un traitement ordinaire.
En 1900, Chicago est la troisième ville des Etats-Unis pour la population : arrivée en masse de migrants américains ou étrangers. Ceci explique que les recherches menées à l'université de Chicago donnèrent naissance à un grand courant de sociologie urbaine. L'homogénéité de l'Ecole de Chicago réside non seulement dans ses méthodes sociologiques mais aussi dans les sujets de ses travaux, principalement l'immigration et la criminalité.
Cet ouvrage apporte une contribution importante à l'étude et à l'interprétation de la violence urbaine, à l'évolution du rôle de l'Etat à une époque de dérégulation , et à l'accroissement des inégalitéset des conflits de pouvoir.
A partir d'une étude de villes françaises (Strasbourg, Marseille, Lyon) et américaines (Chicago, New-York), l'auteur montre qu'il y a un moyen d'inventer une voie proprement hexagonale. En partie inspirée de ce qui s'est fait à Chicago et à New-York, celle-ci repose sur la médiation et le travail conjoint de la police et des habitants. En réinvestissant des quartiers entiers, il s'agit d'empêcher que les classes moyennes ne penchent vers des solutions politiques extrêmes.
Chronique d'un ghetto : reportage durant trois jours dans un quartier de Portoricains aux Etats-Unis (Chicago), avec une équipe de policiers et de déménageurs chargés de l'expulsion des logements publics de la ville.
Aperçu de la vie quotidienne des Noirs du quartier West-Side aux Etats-Unis (Chicago). L'insécurité, la dégradation des conditions de vie y sont spectaculaires. Dans ce ghetto, la violence et la peur se répandent et s'intensifient, les rapports sociaux se délitent, les aires de sociabilité se contractent et les institutions ne sont plus porteuses du sens de la citoyenneté.
Les deux théories traditionnelles sur l'intégration des immigrés aux Etats-Unis, à savoir assimilation ou Multiculturalisme, s'appuient sur le postulat que les deux processus, américanisation ou repli identitaire, sont incompatibles. Le modèle conceptuel présenté est basé sur la compatibilité des deux modèles précédents. L'adaptation sociale et culturelle des immigrés coréens a été testée avec ce modèle : les données ont été recueillies auprès de 622 Coréens adultes résidant près de Chicago aux Etats-Unis en 1986. L'étude corrobore l'existence d'un troisième modèle d'intégration catalyseur de l'assimilation-acculturation et du repli identitaire pluriculturaliste. Les implications théoriques de ce nouveau modèle appliqué sont ensuite discutées.
A partir d'une enquête sur la pauvreté en ville et l'organisation familiale des résidents du ghetto aux Etats-Unis (Chicago), les auteurs analysent les liens qui existent entre l'emploi, le niveau d'étude des femmes et le mariage des pères célibataires. Les résultats montrent que deux fois plus de pères ayant du travail que de pères sans travail sont susceptibles de se marier avec la mère de leur premier enfant. Après une présentation de l'état de la recherche, les auteurs exposent les données de l'enquête ainsi que la méthodologie utilisée. Les résultats présentés sont confrontés aux théories existant dans la recherche sur la pauvreté et la formation de la famille et permettent de suggérer des axes de recherche, en particulier sur la pertinence de l'ethnicité comme critère de différence.